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En France, il n'existe pas d'interprétation offi­cielle du standard réalisé par le club de race. Le CFACRBA (Club français pour l'amélioration des chiens de race berger australien) travaille sur le projet. Pour vous aider à comprendre le standard, nous allons nous appuyer en partie sur les directives communiquées par Mme Pamela Levin (juge américaine spécialiste de l'Australian Shepherd et formatrice des juges aux États-Unis) lors d'un séminaire sur la race, à l'occasion d'une Nationale d'élevage en France, ainsi que sur notre connaissance des chiens de berger et sur la biomécanique qui accompagne cette activité.
 
 
> CARACTÉRISTIQUES
Beaucoup de points du standard de l'aussie uti­lisent les adjectifs modéré, moyen ou équilibré. Ceci s'explique par le souci de conservation des aptitudes de travail du berger australien.
Le sujet doit être rapide, mobile, et suffisam­ment solide lorsqu'il se déplace au milieu des troupeaux ou qu'il fait face à un bovin récalci­trant. Tout excès nuirait à l'équilibre général du chien et à ses performances.
 
 
> CORPS
Le corps de l'aussie doit être légèrement plus long que haut, les mesures étant prises de la pointe du sternum à la pointe de la fesse pour l'horizontal, et du garrot (pointe supérieure de l'omoplate) au sol pour la verticale. Cette forme rectangulaire peut se traduire par une différence entre hauteur et longueur, d'environ 15 %.
La ligne de dos de l'aussie doit être parfaite­ment horizontale et non saillante. Lorsque le sujet est en mouvement, elle ne doit ni rouler de droite à gauche, ni se creuser, ceci attestant de la fermeté de cette dernière, mais sans lourdeurs.
L'ossature générale ne doit pas être trop frêle, ni trop charpentée. La différence entre les sujets féminin et masculin doit être bien mar­quée. La ligne de dessus doit se terminer par une croupe à l'inclinaison modérée.




> TÊTE
L'expression typique de la tête de l'aussie pro­vient de la morphologie de celle-ci. Elle ne doit pas être trop massive (hypertype), mais le crâne doit être carré et bien musclée sur sa partie supérieure, il est plat ou très légère­ment bombé. La tête doit être proportionnée à la taille du corps. Le museau (ou chanfrein) doit être de longueur égale ou légèrement plus court que le crâne. Le stop est le point de rupture entre la ligne supérieure du museau et la pente conduisant au sommet du crâne. Cette cassure des lignes doit être marquée, mais sans excès. Ce stop ne doit pas être non plus trop fuyant. Lorsque l'on passe la main sur le museau du chien, en direction du crâne, on ne doit pas sentir un blocage à cet endroit, mais percevoir simplement un net changement d'orientation. La ligne de crâne et ligne de chanfrein doivent être bien parallèles.. Le chanfrein doit s'amenuiser doucement n pas être pointu) et s'arrondir à son extrém t (ne pas être tronqué). Il ne doit pas y avoir d'excès de peau sur les joues, et les babines, ces dernières ne doivent pas êtres lâches. C'est ce qui permet de dire que la tête est sèche et bien ciselé. La couleur de la pigmentation des paupières (ainsi que celle des babines, de truffe et des muqueuses) doit être en harmo­nie avec la robe, c'est-à-dire noir pour les chiens noir (uni, bi, tri) ainsi que les bleu merle, et foie (marron) pour les sujets rouge (uni, bi, tri) ainsi que les rouge merle. Sur les sujets adultes (plus de 1 an) merle, un ladre sur la truffe (absence de pigmentation) est toléré jusqu'à maximum 25 % de la surface. Au-delà de cette tolérance, le sujet doit être sanctionné.


> OREILLES
Les oreilles de l'aussie sont très mobiles et peu­vent prendre plusieurs positions selon l'attention que porte le chien aux événements extérieurs. Elles travaillent en totale harmonie avec les yeux.
Elles sont de taille modérée, triangulaires et attachées haut sur la tête. Elles se replient à leurmoitié ou à leur quart, vers l'avant ou le côté. Elles peuvent être pliées sur elles-mêmes dans deux directions; ce type de positionnement est appelé oreilles en rose. Les oreilles ne doivent en aucun cas être dressées ou pendantes comme sur certains chiens de chasse. Le stan­dard ASCA (Australian Shepherd Club of America) donne quelques précisions sur la forme et la longueur. Le bout doit être arrondi et la longueur correcte de l'oreille permet à sa pointe d'atteindre le coin intérieur de l'ceil du côté concerné.


 
> YEUX
 
Ils ne doivent être ni saillants, ni enfoncés, bien protégés par les arcades sus-orbitaires dans les paupières légèrement allongées, en forme d'amande. On peut rencontrer des aussies avec deux yeux marron ou ambre, deux yeux bleus, ou un de chaque couleur (vairon). On peut aussi rencontrer des yeux de plusieurs couleurs (hétérochrome), par exemple présence de bleu dans un œil marron. Toutes ces couleurs ou variations de couleurs sont admises, peut importe la couleur de la robe, ainsi que les mouchetures et les marbrures.
 
Ils devront être entourés de poils cola- qui implique qu'ils seront forcément pr. tés. Si une absence de pigmentation était présente sur le pourtour des paupières, il s'agirait d'une anomalie sanctionable. La couleur de la pigmentation des paupières  (ainsi que celle des babines, de la truffe et des muqueuses) doit être en harmonie avec la robe, c'est-à-dire noire pour les chiens noirs (uni, bi, tri ) ainsi que les bleu merle, et foie (marron) pour sujets rouges (uni, bi, tri) ainsi que les rouge merle. L'iris doit être totalement coloré.



> MÂCHOIRES ET DENTS

Les mâchoires de l'aussie sont garnies de quarante-deux dents (20 en haut, 22 en bas) :
douze incisives (6/6), quatre canines (2/2), seize prémolaires (ou pré carnassières PC) (8/8), dix molaires (4/6). Elles doivent être fortes et blanches.
L'articulé des mâchoires peut avoir quatre définitions différentes:


• Les mâchoires en ciseau
Dans cette situation, les mâchoires supérieures et inférieures ont une égale longueur et les incisives supérieures recouvrent légèrement les incisives inférieures. C'est l'articulé idéal de l'aussie. Mis à part les mâchoires en pince, les autres positionnements (prognathisme supé­rieur de plus de 3 mm ou prognathisme infé­rieur) sont des cas de non-confirmation.


• Les mâchoires en pince
Comme pour le ciseau, les mâchoires en pinces sont d'égale longueur, mais dans ce cas aucun recouvrement des incisives n'a lieu, elles entrent en contact par leurs extrémités.


• Les mâchoires béguës ou prognathisme supérieur
La mâchoire supérieure est plus longue que la mâchoire inférieure. Cette situation peut être accompagnée dans les cas graves, d'une atro­phie de la mâchoire inférieure. Chez le berger australien, un décalage d'un maximum de 3 mm est toléré.
 
• Les mâchoires grignardes ou prognathisme inférieur
Dans ce cas, c'est la mâchoire inférieure qui est plus longue que la mâchoire supérieure.
 

 
> AVANT-MAIN
 
Vues de face, les deux pattes avant de l'aussie doivent être bien droites et parallèles, les pieds ne doivent être ni tournés vers l'extérieur, ni vers l'intérieur. Ce sont les aplombs. L'articula­tion du coude doit être bien plaquée à la cage thoracique. L'ensemble des membres anté­rieurs est composé de l'omoplate et de l'humé­rus (dont la pointe inférieure est le coude), l'association de ces deux segments osseux forme l'épaule. Vient ensuite le radius, et l'ulna, puis le carpe et les métacarpes (dont les extrémités forment les phalanges).
 
Vus de côté, tous ces éléments doivent être construits en répondant à certaines valeurs géométriques, ce sont les angulations avant (voir descriptif de l'avant-main).
Le pied doit être ovale, compact, les doigts serrés et bien cambrés, les coussinets épais et élastiques, ceci afin de garantir à l'aussie des impulsions toniques et précises.


> CORPS
La cage thoracique doit être bien développée, elle doit être plus ovoïde que cylindrique. Son point le plus bas (sternum) doit se situer au niveau d'une ligne rejoignant les deux coudes. La ligne de dessous est modérément relevée (le sujet ne doit pas être levretté).


> ARRIÈRE-MAIN
Vues de derrière, les pattes arrière de l'aussie doivent être parfaitement droites (aplombs arrière). Les pieds et les pointes de jarret ne doivent être tournés ni vers l'extérieur, ni vers l'intérieur (dans ce cas l'aussie est qualifié de panard). L'ensemble des membres postérieurs de l'aussie est composé: du bassin, du fémur, du tibia, du péroné, du tarse et des métatarses (dont l'extrémité forme les phalanges). L'équi­valent du coude pour les postérieurs est appelé: grasset, il doit être nettement dessiné. Vus de côté, tous ces éléments doivent être construits en répondant à des valeurs géomé­triques, ce sont les angulations arrière. Elles doivent répondre au même principe que les angulations avant. La largeur de l'arrière-main est égale à celle de l'avant-main.


> QUEUE
Le standard précise qu'elle doit être droite, courte ou écourtée, elle ne doit pas dépasser 10 cm de longueur. Mais les nouvelles régle­mentations en matière de caudectomie, inci­tent certains éleveurs qui souhaitent exposer ou vendre leurs chiens dans des pays ou la pré­sence de chiens à queue écourtée est interdite, à ne plus pratiquer cette opération. Malgré cela, le berger australien se caractérise par des longueurs de queue qui peuvent être variables suivant les chiots à la naissance. Il est possible de trouver parmi les portées de chiots des sujets avec une absence totale de queue (anoure), d'autres avec seulement de 2 à 4 ver­tèbres (petite queue naturelle dite bob), ou encore un quart de queue, une demi-queue, ou une queue longue. Il faudra alors justifier auprès des autorités du pays concerné, avec un certificat vétérinaire à l'appui, que la queue n'a pas été écourtée, mais qu'elle était courte de naissance. Il revient au pays détenteur du stan­dard (en l'occurrence les États-Unis) de modi­fier le texte. À notre connaissance, ce n'est pas encore à l'ordre du jour, et tant que la caudectomie sera autorisée aux États-Unis, il y a de chance que les choses évoluent. Cet appendice caudal sera à l'avenir un p supplémentaire à décrire et à sélectionner. Les juges ont pour l'instant la consigne de faire abstraction de la queue dans leurs commentaires.

Origine: États-Unis

Date de publication du standard d'origine en vigueur: 24.07,1996.

Utilisation: Chien de berger pour la ferme ou le ranch.

Classification FCI:

Groupe 1: Chiens de berger et de bouvier chiens de bouvier suisses)
Section 1: Chiens de berger Sans Épreuve de travail.

ASPECT GÉNÉRAL

Le standard est édité par le pays reconnu comme étant à l'origine de la race, les États-Unis pour le berger australien.
Ce texte apporte une description complète de la race en indiquant les formes, les dimen­sions et la nature des différentes parties qui composent le corps du chien. C'est ainsi que l'on fixe les caractéristiques d'une race. L'ob­jectif d'un éleveur est de produire des chiens se rapprochant le plus possible du standard idéal. Le chien parfait n'existe pas. La variabilité de certains paramètres par rapport au standard fera qu'un chien est considéré comme « beau » ou non par un spécialiste ou un juge canin. Dans le cas du berger australien, le standard n'est pas unique et celui qui est reconnu par la FCI n'est pas le plus représentatif du cheptel américain. En effet c'est le standard de l'ASCA qui est le plus ancien et qui sert de modèle actuellement à une grande majorité d'éleveurs aux États-Unis. Cela dit, sans vouloir faire de polémique, nous parlerons ici du standard officiellement reconnu par la FCI (le standard American Kennel Club), et nous permettrons quelques remarques lorsque le standard de l'ASCA (Australian Shepherd Club of America) apporte des précisions ou des compléments aux diverses descriptions.

> APERÇU HISTORIQUE
 
Alors qu'il existe de nombreuses théories sur l'origine du chien de berger australien, la race telle que nous la connaissons aujourd'hui s'est développée exclusivement aux États-Unis. Ce nom de berger australien lui fut donné par association avec les bergers d'origine basque arrivés aux États-Unis au xix' siècle en provenance d'Australie. La popularité du berger australien n'a cessé de croître avec le succès de l'équitation de style western après la seconde guerre mondiale, les gens ont appris à le connaître par les rodéos, les concours de che­vaux, les films et les spectacles télévisés. Leur nature polyvalente et docile a fait d'eux des chiens précieux dans les fermes et les ranchs américains. Les éleveurs américains de bes­tiaux ont continué à développer la race, en entretenant sa polyvalence, sa vive intelligence, son puissant instinct de conduite des trou­peaux et son aspect qui attire le regard, tout ce qui, à l'origine, avait forcé leur admiration. Chaque individu est unique pour ce qui est de la couleur de la robe et des marques, mais tous les bergers australiens font preuve d'un dévouement inégalé à leur famille. Leurs nom­breuses qualités sont la garantie de la durée de la popularité des chiens.

Fin 1989, Mme Joly décide, avec un noyau d'autres propriétaires et d'éleveurs, de créer une association regroupant les amateurs d'aus­sie. C'est ainsi que voit le jour le Club français pour l'amélioration des chiens de race berger australien. (CFACRBA). Cette association se met au travail, recense le cheptel français, tient un livre de généalogie des chiens nés en France, multiplie les interventions auprès de la SCC (Société centrale canine) et de la FCI (Fédération cynologique internationale) pour que la race soit officiellement reconnue. C'est en 1996 que la FCI reconnaît officiellement la race sous la classification Australian Shepherd et reprend le standard tel qu'il a été établi et validé par l'AKC (American Kennel Club). Les aussies peuvent alors être inscrits au Livre des origines français.

Les premiers éleveurs à inscrire des chiots nés en France furent: Mme Cochet, Mme Dumas, Mme Joly, M. Hoorelbeke, Mme Levitte, Mme Ber­nard et M. et Mme Wallois.
La reconnaissance officielle de la race, avec la participation aux expositions et l'accessibilité aux titres de champions, permet un dévelop­pement plus rapide.
Début 1997, un autre club voit le jour: il s'agit du Club du berger australien (CBA). La Société centrale canine ne reconnaissant qu'une seule association par race, elle choisit de mettre en stage d'affiliation le CFACRBA, avec comme obligation d'intégrer les membres du CBA qui le souhaitent. Ces deux clubs n'en font ainsi plus qu'un.
Le CFACRBA a pour responsabilité la ges­tion de l'évolution de la race et sa promotion. Le club peut ainsi organiser chaque année une Nationale d'élevage, des Régionales d'élevage et des Spéciales de race avec attribution de Certificat d'aptitude de conformité au stan­dard (CALS). Elle doit également établir la grille de cotation des reproducteurs.
Début 2000, la SCC a confié au CFACRBA la charge d'une autre race de berger australien: le kelpie.

Kelpie:

C'est dans les années 1980 que les premiers bergers australiens posent leurs pattes sur le sol français. Ils furent importés par Mme Brittner, puis par M. Tamba. Les premiers chiots « fran­çais » naissent en 1988. Ils ne peuvent bien sûr pas être inscrits au Livre des origines français (LOF), puisque la race n'est pas encore officiel­lement reconnue. En 1989, c'est une éleveuse de bouvier bernois, Mme Gounon, qui décide d'importer plusieurs sujets des États-Unis. Après de multiples recherches, elle prend contact avec Mme Georjean Bucha-Kaslow dont l'élevage est « Gefion » et qui est alors la vice-présidente de l'Australian Shepherd Club of America (ASCA). Elle fait l'acquisition de cinq sujets, trois nés chez Mme Bucha et deux que celle-ci avait achetés et accepte de lui céder.
Pendant cette même année 1989, Mme Bri­gitte Joly se retrouve, elle, presque involontai­rement propriétaire de quatre bergers austra­liens. Elle élèvera la race de 1990 à 1997 mais sans affixe.
Ces deux éleveuses ont contribué à assurer la promotion de la race en montrant leurs chiens à un public le plus large possible.

C'est en 1957 qu'un petit groupe d'amateurs de la race décide de créer l'Australian Shepherd Club of America (ASCA). Pendant 14 ans, les Australian Shepherd sont enregistrés à titre temporaire sur un livre d'origine (le IESR). En 1971, 1'ASCA crée sont propre registre. En 1975, un comité composé d'éminences cynotechniques se penche sur la description de l'aussie idéal, tel qu'il doit être pour garantir ses ap­titudes de travail et publie en 1977 la première version du standard de l'Australian Shepherd.

En 1985, quelques membres de l'ASCA font pression pour que soit demandée la reconnais­sance de la race auprès de l'AKC (American Ken­nel Club). La majorité des membres de l' ASCA, craignant une séparation de la race en deux types distincts (travail ou exposition de beauté) s'oppose à cette demande de reconnaissance.

Il est probable que ces membres déçus soient à l'origine de la création de l'United States Aus­tralian Shepherd Association (USASA). Ils reprirent le standard de l'ASCA, lui apportè­rent quelques modifications et la race fut reconnue en 1991 par l'AKC. Il y a là un para­doxe puisque l'association qui a déposé le stan­dard reconnu actuellement n'est pas la plus représentative si l'on considère le nombre de chiens inscrits.

Le nom de berger australien laisserait supposer que le berceau de la race est l'Australie mais pourtant c'est aux Etats-Unis que l'aussie tel que nous le connaissons aujourd'hui a commencé à se développer.
Le berger australien avait vu le jour au Pays basque où il était le compagnon de travail des bergers et gardiens de troupeaux.

Il est peut être alors le berger des Pyrénées ou un de ses proches cousins. Au début du 19ème siècles, certains de ces bergers partent pour rejoindre l'Australie à la recherche de nouveaux espaces. Ils ont eu connaissances des énormes troupeaux de mouton que les colons britanniques élèvent dans le sud du pays. Ces bergers britanniques travaillent bien sûr, avec les chiens  qu'ils ont emmenés avec eux. Ils utilisaient alors probablement des collies d'Ecosse (qui n'est d'autre que le colley) et des border collies , voire des bobtails ou les ancêtres du bearded collie.

Lorsque ces chiens du pays basque furent mêlés aux chiens britanniques, des mélanges ont eu lieu pour donner les bases de l'aussie que nous connaissons aujourd'hui. Les bergers ont alors très vite comprit le parti qu'ils pouvaient tirer de la nouvelle race qu'ils étaient en train de créer. La demande croissante d'exportation de laine australienne vers  les Etats-Unis incite alors certains de ces bergers basques à rejoindre, avec leurs troupeaux et leurs chiens, le Nouveau Continent en plein développement.
 
En effet, c'est dans les plaines du nord-ouest américain que ces bergers sont venu s'installer pour exploiter les terres et utiliser de grands pâturages pour élever des ovins et des bovins. C'est à cette époque que le nom de little blue dog (petit chien bleu) fait son apparition, il permet d'attester que le gène merle était déjà présent dans le cheptel.  C'est ainsi que la légende raconte que, lorsque les Indiens rencontraient un berger avec un sujet aux yeux bleus, ils l'appelaient Ghost-eyed ones (celui qui avait des yeux de fantôme) et le considéraient comme un envoyé de l'au-delà. Ils lui laissaient alors la vie sauve ainsi qu'à son maître, de peur que les esprits ne se mettent en colère et se vengent.

Ces bergers devaient s'adapter à des  conditions rudes et leurs chiens également. Une sélection naturelle s'opère alors, permettent aux sujets les plus vifs de s'en sortir. Cette mutation permet de voir arriver une nouvelle génération de chiens plus résistants et plus intelligents. L'efficacité de ses chiens travailleurs les rendent de plus en plus populaires, et après avoir prouvé leurs aptitudes à garder les moutons, ils intègrent naturellement les ranchs où ils travaillent derrière les cheveux et les bovins. Ils deviennent les chiens des cow-boys.


Au milieu du 20ème siècle, les bergers australiens commencent a participer a des démonstrations de travail sur troupeaux et sont présent dans les rodéos et les foires aux bestiaux. Entre les 1950 et 1960, un des pionniers des démonstrations canines avec des bergers australiens fut Jay Sisler's shorty et Sisler's stub. Les chiens de ce dernier furent les héros das plusieurs films dont ceux de Disney: STUB- The Greatest Cowdog in the west et Run Appaloosa Run.

Jay Sisler's

Ces deux chiens issus de la même portée, avaient comme parents Blue star et le mal rouge merle Keeno. Shorty est à l'origine de beaucoup des bergers australiens que nous connaissons aujourd'hui...